vendredi, mars 12, 2010

Questionnement causé par l'overdose de sirop

Décidémment, on dirait bien que je me vide le coeur sur ce blog! Drôle de journal!!!
Je me répète, le temps des sucres est bel et bien commencé! Pour l'occasion, j'organise ce weekend une journée de cabane pour le labo. Comme à l'habitude, tout le monde est super enthousiaste au début, mais finalement, il n'y a que quelques personnes qui viendront! Tant mieux pour nous, tant pis pour eux!!! De toute façon, en cette première année d'expérience de 'cabane familiale', je suis bien contente d'avoir à cuisiner pour moins de personnes, plutôt que pour plus. Question de me faire la main. Peut-être l'an prochain aurais-je plus de succès.
D'où le questionnement: Pourquoi est-ce que je prend autant de plaisir à faire les sucres, à charrier des chaudières lourdes pleines de sève de nos érables, à m'épuiser à caler dans la neige (oui oui, il en reste un peu). Pourquoi est-ce que je regarde dehors des fenètres du labo cette semaine et que je rêve que je suis dehors à charrier des chaudières!!! Trop drôle! Plus ca va, plus la vie de ferme et de producteur m'appelle. Mais que ferait une fille avec un doc en biochimie avec une ferme?!
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Parlant sirop, voici les recettes de ma belle-mère, des fois que vous voudriez vous entailler un érable en Suisse ou à Paris, et y placer votre petite chaudière!!! (c'est trop drôle d'avoir l'impression d'écrire pour vous, Clo et AH, sur ce blog!)

pour le sirop: Faire bouillir de l'eau le matin et noter la température d'ébullition (qui change selon la pression atmosphérique de la journée). Avec le même thermomètre, suivre la température de la sève. le sirop, c'est la température d'ébullition de l'eau de la journée + 5 oC

pour le réduit, c'est 102 oC.

Pour la tire, faites bouillir le sirop, et tester régulièrement sur une assiette mis dans le congélo, ou sur un petit plat de neige. Quand ca fige, c'est bon!!!

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Aujourd'hui, je cours en solo avec Vincent (donc, en duo!). Changement au programme: on ne se dirige plus vers le parc maisonneuve, mais bien vers la montagne!!! Ça y est, j'ai les papillons!

3 commentaires:

Claudiane a dit...

Hé bien, faut croire qu'il y a des choses qui ne changent pas! Merci de me donner de tes nouvelles! Et continue à le faire, je vais régulièrement voir les ajouts à ton blog. Je me sens ainsi un peu moins loin!
Bonne fin de semaine à la cabane! Je dois avouer que je m'ennuie de la tire! (mais j'imagine que ça ne résisterait pas à un envoi par avion...)

Unknown a dit...

T'es pas toute seule à regarder le beau temps passé dehors, et je dirais même le temps tout court, au travers d'une fenêtre à l'intérieur de 4 murs climatisés/chauffés (en même temps, rien de moins!)

Oublie pas hein, il y a de la place sur la terre ici à Bury pour bâtir une deuxième maison. Il y a une entrée de cours, et c'est irrigué et tout! On a même une érablière non exploitée dans le fond de la terre.

Tout ce qu'il reste à faire, c'est trouver un modèle d'affaire qui inclus un physicien, une biochimiste, un génie de l'usinage et une physicienne... Les bio-carburants peut-être?

Ça où alors on fabrique de l'odeur de moufette artificielle, que l'on distribue en catimini dans une région, tout ça afin de faire baisser le prix des maisons que l'on pourra ensuite acheter à bas prix pour finalement faire des affaires en or plus tard lors de la revente... Demande à Hugo, il va dire que j'ai raison.

AnneHD a dit...

Merci d'avoir partagé la méthode de préparation du sirop; on a beau tous savoir dans les grandes lignes comment ça se passe, j'ignorais les degrés précis. Et le beurre d'érable, on le fait comment, au juste? Petite (bon ok, grande aussi), j'arrivais juste à faire du sucre mou en remuant obstinément mon petit pot de tire refroidissante. Dis, c'est quoi le secret?

Te lire me donne envie qu'on fasse tout plein de trucs de mamies ensemble à mon retour (le vrai, pas le court séjour qui s'en vient et qui va passer trop vite, je le sens!): des conserves l'été prochain, du pain comme on se l'est déjà promis, du fromage si ça te dit de m'embarquer dans tes expériences... Tu veux bien?

Et puis moi j'irai volontiers, à tes repas de cabane, l'an prochain, promis!

À très bientôt, darling.