vendredi, février 26, 2010

retour en enfance

Tout ceci m'a bien fait réfléchir dernièrement. En fait, bien plus que je ne l'aurais pensé.

Mon inscription au 21k Banque scotia avait tout de l'impulsion du moment suite à la folie qui s'est emparée de notre petit groupe de course du MDRC. C'est fou ce qu'un phénomène de groupe peut nous faire faire. Donc, sans trop y penser, j'ai rempli le formulaire d'inscription, j'ai vu le bouton 'submit', j'ai eu des papillons dans le ventre, j'ai fermé mes yeux et j'ai cliqué sur le-dit bouton. Le sort en était jeté.

Puis, j'ai ouvert mes yeux, et j'ai réalisé l'ampleur de ce que je m'apprêtais à faire.

Moi qui arrivait toujours bonne dernière à la course défi du Collège L'Assomption (quelle honte), moi qui avait dit à ma mère que je n'aimais pas courir parce que mes joues ballottaient quand je courrais...

Je participerai à un 21K, et je compte bien le finir.

Est-ce normal que tout ca me ramène en enfance? Que je souhaite secrètement que mes parents et mon copain viennent me voir et m'applaudissent lors de cette épreuve? Qu'alors, je pourrai dire que j'ai vraiment surmonté une montagne (une vraie) une fois dans ma vie?

C'est fou comme peser sur un bouton peut vous faire réfléchir!....

2 commentaires:

AnneHD a dit...

S'entraîner pour une course, préparer une thèse, ça aussi, c'est le pays des Montagnes.

Je me réjouis que tu blogues de nouveau! Plus étoffé que Facebook (qui est quand même mieux que rien), pour garder le contact.

Au sujet du retour en enfance, deux pensées me viennent. D'une part, moi aussi j'ai longtemps détesté les activités qui essoufflent et qui donnent chaud en général, la course en particulier. J'y repense souvent. J'imagine que ma conversion est un signe que ça se guérit plutôt bien.

Mais moi, le sport qui me ramène le plus aux souffrances enfantines, c'est la natation. La dernière (et seule!) fois où moi et Julien sommes allés à la piscine Saint-Roch, juste de l'autre côté du parc Jarry, on a passé tout le trajet à se raconter l'un l'autre à quel point on haïssait nos cours de natation, petits. Et chaque fois que je vais à l'aquamatante au CEPSUM, je dois combattre le vieux sentiment de j'veux pas y aller.

Bref, je sais pas si c'est normal, mais en tout cas t'es pas toute seule. Bon courage!

Claudiane a dit...

Quelle belle réflexion! Elle démontre bien tout le cheminement nécessaire à la réalisation de ce beau défi.

Ma souffrance à moi est la natation. Chaque fois que je me retrouve dans l'eau, c'est un combat pour ne pas couler. On ne sait pas qui aura le dessus. Et je n'ai toujours pas le courage d'y faire face!

Autrement, j'ai toujours adoré le sport, surtout s'il comprend la course et un ballon. On pourrait dire que je suis tombée dedans quand j'étais petite. Et malgré tout, j'ai aussi eu des papillons en m'inscrivant au semi. Les années ont passé, la forme physique d'antan aussi et plusieurs kilos se sont ajoutés à ma silhouette. Mais malgré tout, j'adore la course. Alors pour moi, ce n'était qu'un nouveau défi, qui me permettait de renouer avec le sport de l'autre côté de l'Atlantique.

Alors que pour toi, c'est une belle occasion de faire face à de vieux fantômes. Je te souhaite que Hugo et ta famille puissent aller t'encourager. Mais tu vas voir, lorsque tu franchiras la ligne des 21 km, tu seras celle qui sera la plus fière de toi. Et c'est ce qu'il y a de plus important.

Ne lâche pas ma chère amie, car ce ne sera pas facile. Mais tu es capable de le faire. Je le sais, il ne reste que toi à convaincre!

Clo xxx